Les espèces de Raies observées

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Le site de l'ORP n'a ni la vocation, ni la prétention, de présenter la taxonomie ou la biologie des sélaciens.
De nombreux livres ou autres sites très intéressants s'en sont chargés, votre curiosité vous amènera à les découvrir.

7 espèces de Raies
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Raie Manta (Mobula Birostris)

Robe et particularités anatomiques : robe gris foncé à noire sur le dos régulièrement parsemée de tâches blanchâtres, ventre blanc souvent tacheté de noir permettant l'identification des individus. Ne possède pas de tâche ventralement entre les axes branchiaux, mais possède souvent une tâche è l'extrémité des dernières fentes branchiales. Elle possède aussi (contrairement à Manta alfredi) un reste d'épine dorsale derrière la nageoire dorsale. Elle possède généralement une marge grise sur les bords ventraux des ailes. Les tâches grises sur la tête côté dorsal rentrent plus profondément que Manta alfredi. Pourtour de la bouche généralement noir. Elle possède deux cornes céphaliques qu'elle déplie pour orienter la nourriture vers sa bouche, des ailes pointues, et un aileron qui précède une queue sans dard. Taille habituelle : 3m à 7m d'envergure. Distribution : méconnue car confondue jusqu'à présent avec Manta alfredi, cependant elle a été identifiée aux Marquises et aux îles de la Société. Reproduction : vivipare aplacentaire, habituellement 1 juvénile. Alimentation : plancton. Remarques : C'est une raie souvent pélagique et migratrice de grande taille mais qui peut être observée le long des récifs et dans les grands lagons.

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Raie Manta (Mobula alfredi)

Robe et particularités anatomiques : robe gris foncé à noire sur le dos régulièrement parsemée de tâches blanchâtres, ventre blanc souvent tacheté de noir permettant l'identification des individus, tâches régulièrement présentes sur le thorax entre les deux axes branchiaux (contrairement à Manta birostris). Elle ne possède pas de restes d'épine dorsale au début de la queue. Les tâches grises sur la tête côté dorsal rentrent moins profondément que Manta birostris. Pourtour de la bouche généralement blanc. Elle possède deux cornes céphaliques qu'elle déplie pour orienter la nourriture vers sa bouche, des ailes pointues, et un aileron qui précède une queue sans dard. Taille habituelle : 2m à 5m d'envergure. Distribution : 5 archipels. Reproduction : vivipare aplacentaire, habituellement 1 juvénile. Alimentation : plancton. Remarques : Raie principalement côtière, souvent observée sur des « stations de nettoyage » comme sur le site d' « Anau » à Bora Bora ou de « la ferme » à Tikehau et à la sortie des passes après plusieurs heures de courant sortant.

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Raie Leopard (Aetobatus ocellatus)

Robe et particularités anatomiques : robe gris foncé à noire recouvert habituellement de points blancs (parfois sans) sur le dos, ventre blanchâtre. Tête en avant du corps avec un bec lui permettant de fouiller dans les sédiments. La queue est munie de plusieurs dards (jusqu'à 6). Taille habituelle: 1m à 2m d'envergure. Distribution : 5 archipels. Reproduction : vivipare aplacentaire, jusqu'à 10 juvéniles. Alimentation : coquillages, crustacés. Remarques : souvent observée en groupe dans les passes ou dans les lagons en pleine eau à contre courant.

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Mobula (Mobula tarapacana)

Robe et particularités anatomiques : robe moutarde à marron foncé, ventre blanchâtre. Elle possède deux cornes céphaliques plus petits que chez Manta B., des ailes pointues et un aileron précède une queue sans dard. Taille habituelle : 1,5m à 2,3m d'envergure. Distribution : Société, Tuamotus et ?. Reproduction : vivipare aplacentaire, 1 juvénile. Alimentation : petite poissons, plancton Remarques : difficilement observée puisque pélagique. Cependant la sortie de la passe de Garue à Fakarava est reconnue pour de telles rencontres très occasionnelles (jusqu'à plusieurs dizaines d'individus).

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Raie marbrée (Taeniura meyeni)

Robe et particularités anatomiques : robe grise tachetée de noir, ventre crème. Son corps (y compris le museau) est rond. Taille habituelle : 1,2m à 1,8m. Distribution : Marquises. Reproduction : ovovivipare, jusqu'à 7 juvéniles. Alimentation : petits poissons, crustacés, mollusques. Remarques : observées uniquement aux Marquises.

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Raie pastenague (Pateobatis fai)

Robe et particularités anatomiques : robe marron clair à gris foncé, ventre blanc. Les extrémités des ailes du museau sont légèrement arrondies. La queue est munie d'un dard. Taille habituelle : 0,6m à 1,2m. Distribution : 5 archipels Reproduction : ovovivipare, jusqu'à ? juvéniles. Alimentation :petits poissons, crustacés, mollusques. Remarques : la plus commune de toutes les raies, c'est elle que nous rencontrons sur les sites de « ray feeding » dans nos lagons.

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Raie violette (Pteroplatytrygon violacea)

Robe et particularités anatomiques : robe gris violet, d'où son nom. Ressemble aux raies pastenagues classiques. Taille habituelle : 0,6m à 1m. Distribution : 5 archipels ? Reproduction : ovovivipare, jusqu'à 9 juvéniles. Alimentation :petits poissons, calamars. Remarques : cette espèce est également appelée « raie pastenague pélagique » et n'est mentionnée ici qu'à titre d'information. Cette espèce vit exclusivement au large, les rencontres avec des plongeurs restent donc peu probables, par contre elle est parfois la prise des thoniers (source : service de la pêche de Polynésie).


Rappels :
  • Ovipare : se développe par des oeufs dont l'éclosion s'effectue hors du corps de la femelle.
  • Ovovivipare : se développe dans le ventre sans lien nutritif avec la mère.
  • Vivipare : se développe dans le ventre en lien nutritif avec la mère via le placenta.
  • Vivipare aplacentaire : se développe dans le ventre en lien nutritif avec la mère via l'embryotrophe (liquide nutritif contenu dans les ovaires).
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